Né en 1896 dans le canton du Vaud en Suisse et mort en 1896 à Paris. Naturalisé français en 1948, Gérard Schneider grandit et fait ses études à Neuchâtel. Il arrive à Paris à l’âge de vingt ans et intègre L’École Nationale des Arts Décoratifs, puis l’École Nationale des Beaux-Arts deux ans plus tard et apprend avec Fernand Cormon, entre autres ancien professeur de Van Gogh. Il réalise sa première exposition individuelle à Neuchâtel. 

Les années 1920 et 1930 sont pour lui une période d’apprentissage de l’histoire de l’art et des différents courants artistiques. Il s’imprègne de la révolution de l’abstraction au milieu des années 1930. Il cesse de peindre en s’inspirant de la nature, sa palette s’assombrit nettement et son coup de pinceau devient plus gestuel. 

Schneider tend vers une abstraction du mouvement et deviendra rapidement l’un des trois plus grands noms de cette abstraction, appelée lyrique par la suite. Il sera reconnu pour son talent sans précédent, en Europe comme à l’international et marquera de façon intemporelle l’histoire de l’art.